Corps et lumière dans la production de l'image

Résumé

Dans le bergsonisme deleuzien, nous trouvons des références à une philosophie de l'image, sinon à la philosophie, plutôt qu'à une analogie étroite entre le machinisme de la production d'images et les mécanismes d'accès à la mémoire ontologique. Alors qu'en photographie, le mise au point d’un appareil est généralement d'obtenir une image claire, à son tour, dans la théorie de la mémoire, le mise au point est d'atteindre le point où la perception pure et la mémoire pure se recoupent, se croisent et se renouent, c'est-à-dire, le mise au point sur la théorie de la mémoire est effectivement le point où se donne le passage de l'expérience aux conditions de l'expérience. Le point focal que Deleuze se réfère au moment où les deux directions, perception et souvenir, sont distingués et reconnectés, est atteint par l’intuition d'un machinisme qui combine trois points insérés dans une mécanique de juxtaposition: point confus, point précis, point virtuel. Comme dans un appareil photographique, le mise au point est acquis à partir d'une combinaison d'éléments indispensables à la production de l'image, de sorte que ce mise au point est le résultat du traitement des facteurs qui se déroulent en reliant: distance, quantité de lumière et temps. Avec le machinisme de la photographie et de la mémoire, nous proposons de relier la production de l'image au corps, dont la source est le bergsonisme lui-même, qui n'hésite pas à traiter les relations entre corps et âme des passages énergétiques matériels, dont la thèse minimale est l'image.